mardi 6 avril 2010

Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995)

La frontière entre un bon et un mauvais mélodrame est ténue, et les sentiments affichés ont vite fait de tourner au grotesque. « Sur la route de Madison » gravite autour de cette limite, mais se situe heureusement du bon côté de la barrière : les procédés émotionnels sont certes éminemment manipulateurs et le scénario tient en deux lignes et pourtant, porté par la prestation des deux acteurs et par la justesse de sa représentation de l’amour naissant, l’œuvre de Clint Eastwood est dans son genre redoutable d’efficacité, jusqu’à toucher même les plus réticents aux effusions et drames grandiloquents.

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