dimanche 16 octobre 2011
Miso soup (Murakami)
Si Murakami dresse par le biais de sa description des quartiers louches de Tokyo la peinture d’une société japonaise à la dérive et sans repère, il se refuse pourtant à émettre un quelconque jugement de valeur sur le bien et le mal. Plutôt qu’un classique roman policier s’intéressant à un serial-killer, il s’agit d’une errance triste, effrayante et absurde. L’écriture fluide et simple, ne s’encombrant d’aucune fioriture stylistique finit par hypnotiser, tandis que l’on glisse progressivement vers l’horreur avant de sombrer dans une amertume empreinte de solitude.
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